Qu'est ce que le Speed riding

Le speed riding est une activité associant voile et ski. Il est l’une des activités extrêmes présentes dans un domaine de station traditionnelle. Il est important de prendre des cours pour s’adonner à cette activité qui est à la fois passionnante et palpitante. C’est pourquoi il faut disposer d’un pass avant sa pratique. Voici tout ce qu’il y a à connaître le concernant.

À quoi consiste le Speed riding ?

Le speed riding est un sport d’hiver qui allie mini-voile et ski. Le mini voile en question est dérivé du parapente, mais en pratique hivernale. Il est considéré comme un sport extrême. Avec une paire de skis, d’une sellette et d’une voile avec une faible surface, son principe consiste à effectuer un déplacement rapide. L’athlète se déplaçant ainsi a la possibilité d’alterner vol et glisse en évoluant en 3 D. Le speed riding offre alors la possibilité d’accéder à des zones non abordables avec le ski traditionnel. Il se décline en deux phases, notamment la phase acrobatique et sous voile. Ce qui implique qu’en plus de bien maîtriser le parapente, des bonnes bases en ski alpin sont également requises. Ce n’est pas tout, il faudra aussi savoir les associer. Pour cela, faire un cours dans une école de renom comme ESF de Tignes ou de Chamonix est indispensable. Ces deux écoles font partie de celles les plus réputées de la France, voire de l’Europe. Mais attention, on ne doit pas confondre le speed riding avec le speed flying qui contrairement au speedriding est décollable à pied.

Qu’est-ce qu’il faut savoir avant de débuter au Speed riding ?

Malgré le fait que le speed riding soit un sport d’hiver extrême, il faut noter qu’il est accessible à tous. Il suffit de bien maîtriser les techniques de ski. C’est d’ailleurs le premier prérequis pour pouvoir s’y adonner. Plus précisément, il est impératif d’avoir un niveau 3 dans son pass. La raison ? On est souvent amené à évoluer en hors-piste lors de la séance. Quant aux bases de parapente, ce n’est pas forcément obligatoire pour débuter. En fait, la petitesse de la voile qui est de 8 à 12 m — de surface rend les ailes faciles à manipuler. À part cela, il est indispensable de disposer de tous les matériels nécessaires avant de s’y lancer. Il s’agit de :

  • Une paire de skis : ils permettront d’assurer le décollage et l’atterrissage sur neige. N’importe laquelle convient, mais en laissant ses bâtons qui ne serviront pas.
  • Une mini-voile : comme on le sait, ses arcs doivent avoir entre 8 à 12 m² contre 25 à 28 m² en parapente, d’où son nom. Elle assure la phase de vol et son choix dépend des préférences de chacun. Ce, parce que les marques et les modèles déterminent la vitesse et les sensations auxquelles on pourrait s’adonner.
  • Une sellette : elle permet d’accéder à une position assise, qui est plus confortable, quand on ne skie pas.
  • Un casque : il s’agit d’un équipement de protection indispensable pour tout sport aérien, donc pour le speedriding aussi. Et pour parfaire sa sécurité, le port d’un masque de ski et des protections dorsales sera également idéal.
  • Un Smartphone : comme précité, on est amené à arpenter seul des sentiers non balisés. Alors, il faut disposer d’un gadget permettant de donner des infos sur sa position (longitude et latitude) en cas de problème.

Quelles sont les règles pour jouer au Speed riding ?

Comme tout sport, le speed riding exige le respect de certaines règles pour pouvoir en profiter. D’abord, pour les zones de pratique des arcs, l’athlète doit faire l’activité en hors-piste. Depuis le décollage jusqu’au gonflage en passant par le ski sous vol, tout est à faire en dehors des pistes balisées. Et pour la pratique de l’activité proprement dite, les règles à respecter sont les suivantes :

  • Avoir une assurance en responsabilité civile aérienne,
  • Porter un casque et une protection dorsale,
  • Survoler les pistes à 50 mètres,
  • Ne pas passer sous des obstacles,
  • Laisser la priorité aux skieurs et aux pilotes en aval,
  • Dépasser à droite en accordant la priorité au pilote qu’on a surpassé,
  • Respecter une distance de 50 mètres à l’horizontale et à la verticale face aux obstacles construits tels que les télésièges, télécabines, etc.
  • Garder une distance d’au moins 20 mètres pour le ski sous vol.